Allah Kouadio Rémi à Maurice Bandaman: « cet acte malheureux que tu viens de poser est une grande erreur »

Allah Kouadio Rémi a répondu à Maurice Bandaman qui s'est pris au Président Bédié dans une interview accordée au journal Le Patriote.

« Mais quelle bête a pu piquer le ministre Bandama que j'ai vite fait de prendre pour un homme affable d'une extrême courtoisie, respectueux des aînés ? ». Votre humble serviteur que je suis est appelé Grand Frère par le ministre à l'occasion de nos rares rencontres ou conversations téléphoniques. Je suis donc consterné et à la vérité très déçu mais, mes états d'âme ne sont certainement pas d'une grande importance. Pour en revenir aux faits, je ne partage pas du tout le point de vue du ministre Bandama en ce qui concerne le fond même si je respecte ce point de vue. Tout est dans la forme qui est catastrophique.

S'exprimer dans un journal connu pour injurier, invectiver et menacer un homme de ce rang, au parcours exceptionnel que l'on sait, ancien Président de la République de Côte d'Ivoire, et surtout qui aurait pu être son père par son âge, n'est pas raisonnable et ne le grandit pas. Bien au contraire. En tenant compte de toutes les qualités qui étaient censées être les siennes, je lui dis : « Jeune frère, cet acte malheureux que tu viens de poser est une grande erreur ».

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On peut ne pas être d'accord avec une personnalité de haut rang qui, de par son âge, pourrait être votre père : On va le lui exprimer de vive voix ou on lui écrit une lettre personnelle, si dure soit-elle, mais toujours en restant courtois. Et si l'on tient à rendre son point de vue public, on y met obligatoirement la forme. Le ministre Bandama étant écrivain, il a la technicité nécessaire pour dire au Président Bédié tout le mal qu'il pense de ses déclarations et se faire comprendre de tous, sans user de cette violence verbale.

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Ceci aurait été préférable et nous aurait évité cette situation gênante. Qu'il se souvienne que le Président Houphouët disait : « L'injure salit d'abord la bouche qui la profère ». D'ailleurs, je pense qu'il faut que nous nous parlions : les cadres du Centre qui sont restés fidèles au PDCI et les cadres du Centre qui sont au Unifié.

Written by YECLO.com

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