Le magistrat Grah Ange, aujourd'hui aux États-Unis, prend pour responsable « Bolloré et l'État de Côte d'Ivoire » suite drame d'Anyama du 18 juin 2020.
Lorsque j'observe les photos du glissement de terrain et de la coulée de boue d'Anyama qui ont occasionné la mort d'au moins 13 personnes parmi lesquelles se trouvent des enfants, une question me revient de façon obsessionnelle : que font ces rails à cet endroit où le sol est si argileux et friable ?
Il suffit d'examiner les images du drame pour comprendre ce qui s'est passé. C'est certainement le passage des rails à cet endroit qui est à l'origine du glissement de terrainet non simplement l'action des eaux de pluie. L'éboulement à eu lieu exactement sous les rails. Certainement l'action des vibrations répétées du passage des trains sur le sol friable, qui est en plus soumis à cet endroit à au moins deux facteurs d'érosion : les eaux de pluie et le vent. Comment peut-on être aussi imprudent non seulement avec la vie des personnes qui habitaient à cet endroit mais également avec celle des passagers du train ? Essayon d'imaginer que le sol ait cédé lors du passage d'un train.
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Les travaux de rénovation de la ligne Abidjan-Abidjan lancés en Décembre 2017, auraient dû être l'occasion de modifier le tracé des rails vu la dangerosité de leur situation géographique. Je crois même que ces travaux ont participé à la fragilisation des sols. C'est certainement pour économiser sur les coûts que le concessionnaire Bolloré en charge de ses travaux a décidé de maintenir le même tracé, avec les conséquences dramatiques auxquelles nous assistons.
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Ce drame est sans aucun doute de la responsabilité de cette société et de l'Etat de Côte d'Ivoire qui a failli à son devoir de contrôle des travaux qui sont réalisés. Nous invitons les familles des victimes à prendre des avocats pour poursuivre cette société de préférence en France pour homicide involontaires et mise en péril de la vie d'autrui.