Après Nathalie Yamb, c'est autour du député, Alain Lobognon, de prendre part à la polémique sur l'Attiéké made in Burkina Faso
Une polémique anime les débats en Côte d'Ivoire. L'Attiéké. Avons-nous besoin de « labelliser » ou « breveter » ce qui appartient à notre patrimoine national pour prouver que la Côte d'Ivoire en est l'unique dépositaire?
Non! Ma position depuis plusieurs années n'a pas changé. Ni le label, ni le brevet ne feront de l'Attiéké un produit d'origine Côte d'Ivoire. Ce qu'il faut faire, c'est de dresser la liste du patrimoine national de Côte d'Ivoire. On fera rentrer chaque année ce qu'il manque à la liste.
Lorsque j'étais membre du Gouvernement, j'ai régulièrement défendu cette position. À chacune de mes requêtes, l'on m'a indiqué que l'Unesco serait saisi. Pourtant, rappelais-je, il n'appartient pas à l'Unesco de dresser notre patrimoine national. Le jour où on le comprendra, la polémique comme celle du SARA tombera en quelques secondes.
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Parce qu'il s'agira de dire que le meilleur Attiéké de Côte d'Ivoire est le « Goumain » de Fresco ou le « Vêdaih » de Lahou-Kpanda. Si sur la liste du Patrimoine national de Côte d'Ivoire, ne figure pas l'Attiéké, alors, on pourra polémiquer. Elle est où cette liste? En attendant de la trouver, collons la paix à l'Attiéké du Faso. Les Sénégalais n'ont jamais polémiqué parce que les Ivoiriennes font du Tchep!