Le G5 Sahel s'est engagée avec la BAD, le 15 février 2021, à renforcer ses actions en faveur de l'éducation et la création d'emplois.
A l'issue de cette assemblée organisée en visioconférence et en présentiel, les membres de l'Alliance se sont également engagés à mobiliser davantage le secteur privé dans les actions de développement, rapporte un communiqué de presse publié par APO Group, mardi.
« Malgré les difficultés, malgré la pandémie, et une mobilité plus que réduite, nous avons réussi à avancer sur l'agenda de Nouakchott. Ici (à N'Djamena), on a un autre agenda : améliorer et intensifier le dialogue entre le G5 Sahel et ses partenaires, se focaliser sur les zones les plus vulnérables, renforcer la redevabilité, mettre l'accent sur l'éducation, la jeunesse, l'emploi et le secteur privé », a déclaré Arancha Gonzáles Laya, présidente de l'Assemblée générale de l'Alliance Sahel et ministre espagnole des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération.
Créée en juillet 2017, l'Alliance Sahel regroupe désormais 25 pays et organisations internationales et onze membres observateurs.
LIRE AUSSI : Carême 2021 : voici le message du pape
Parmi les observateurs figurent l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l'Irlande, la Norvège, le Danemark et le Canada. L'assemblée générale visait notamment à faire l'état des lieux des engagements pris à la première réunion organisée à Nouakchott en février 2020 et définir les perspectives.
LIRE AUSSI : Elections législatives 2021 apaisées : le CNDH sensibilise les populations de Soubré
Le président de la BAD, Akinwumi Adesina a rappelé que la Banque reste engagée à aider les pays du G5 Sahel à « surmonter la tempête » de COVID‑19 dans l'objectif de renforcer la gouvernance économique et financière et d'aider à régler les arriérés pour permettre aux pays du G5 Sahel d'être en meilleure position pour rétablir leur croissance en 2021.