les populations du Béré ont été invité à mieux s'informer sur leurs droits en vue de créer un climat social davantage paisible
Au nom de la présidente du CNDH Namizata Sangaré, Gouandeu Armel a présenté quelques cas de violation des droits de l'homme avant d'inviter les populations à s'informer davantage sur leurs droits pour mieux les revendiquer.
« Nous voulons créer dans le Béré, une culture des droits de l'homme dans laquelle prospèrent les valeurs de tolérance, d'égalité et de respect mutuelle. Notre mission sera alors de valoriser la dignité humaine et de créer un environnement sûr et paisible » a-t-il confié à l'AIP.
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Cette conférence a permis aux différents participants dont les dignitaires traditionnels, les chefs religieux, les femmes, la jeunesse ainsi que les chefs de service, la police, les forces militaires et paramilitaires, de donner leurs avis sur la question des atteintes des droits humains et les voies de recours, notamment les services de la CRDH du Béré.
« Nous sommes tous responsables des manquements aux droits de l'homme, par nos actes ou par indifférence face à des actes posés. Nous devons dénoncer ses atteintes, surtout envers nos enfants que nous encadrons » a expliqué l'adjoint au chef d'établissement du lycée moderne de Mankono, Coulibaly Tégnénégnon.
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Le sous-préfet de Mankono, Jean François Vanié, s'exprimant au nom du préfet Ouattara Kiffory Pascal, a remercié et félicité le CNDH, via son unité locale du Béré pour la tenue de cette conférence qui contribue au bien-être des populations, surtout celui des enfants et des femmes.
Le thème de cette édition 2020 de la Journée internationale des droits de l'homme est « Connaître ses droits pour mieux la défendre », note-on.