Le député-maire de Bettié, Tano Manizan Etienne, candidat RHDP Parti unifié lance un appel pressant pour des élections apaisées.
Le processus de révision de la liste électorale lancé par la commission électorale indépendante(CEI) du lundi 18 au dimanche 24 juin 2018 dernier a été boycotté dans la commune de Bettié par des comités de sabotage formés par des cadres du département et postés à l'entrée et à la sortie de la ville de Bettié et du village d'Akreby, un village de la commune, de même qu'à l'entrée des bureaux de recensement.
Cette situation a fait plusieurs blessés dont M.Kone Bakari, président communal de la Jeunesse du RDR, M.Kouassi Yapo Ruffin, un habitant qui lui a porté plainte à la gendarmerie de Bettié contre ses agresseurs, puis Messieurs Kouame Ettiboua Marius et Yao Yao Jules de l'église du salut Caravane pour Christ respectivement de Bettié et d'Abengourou. Ces deux Pasteurs ont eux aussi porté plainte au parquet d'Abengourou contre M.Ettien Michel et son groupe. Tous ces blessés sont accusés d'étrangers venus gonfler les listes électorales des Agni authentiques de Bettié.
Aux dires de l'Honorable Tano Manizan Etienne, le Député-maire candidat de la commune de Bettié, cette situation a saboté le processus de recensement à Bettié, d'autant plus que M.Ehoussou Koffi, Président de la CEI locale, utilisait à chaque fois l'argument d'agression contre ses agents pour procéder à la fermeture systématique des bureaux de recensement avant l'heure officielle. A tel point que ceux qui étaient autorisés à s'inscrire sur les listes électorales n'ont pas tous pu le faire.
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Ce boycott regrettable, selon le député-maire candidat, aurait été évité si le Préfet YAO Kouassi Bruno du département de Bettié l'avait suivi dans ses conseils. Il soutient cette affirmation par l'accusé de réception du courrier N°007 /2018/15-06 qu'il a officiellement adressé au préfet le 06 Juin 2018 en vue d'attirer l'attention de ce dernier sur le fait que des comités avaient été formés pour boycotter le bon déroulement du processus.
Et, ayant constaté que ce courrier dont il avait donné copie à la CEI régionale était resté sans suite favorable, il avait insisté et obtenu un entretien physique avec le péfet. Mais celui-ci n'avait malheureusement pas accepté de prendre les dispositions qu'il fallait.
Appel à l'apaisement
Il dit craindre des affrontements plus graves à des conséquences plus lourdes lors des élections locales à venir, si aucune disposition particulière n'est prise. Pour cela il demande à la CEI nationale de prendre des dispositions dès à présent déjà. Ceci pour éviter de vivre l'expérience malheureuse de 2013 ou les élections, suite à des affrontements avait dû être reportées.
Il lance un appel pressant à tous, pour une campagne libre et démocratique et des élections apaisées. Cela est primordial à ses yeux afin que le département de Bettié dans son ensemble ne rate pas le train de l'émergence déjà en marche en Côte d'Ivoire.
Elvire Ahonon
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