Alassane Ouattara annonce les législatives Ivoiriennes avant fin 2020

Depuis Abengourou où il était en campagne, Alassane Ouattara a annoncé dans la foulée, les élections législatives Ivoiriennes avant fin 2020.

Nous sommes à mi-parcours de la campagne électorale. Pas vraiment du grand cru. En Sport, nous aurions dit « insipide ». Elle ne fait pas rêver. Vraiment. Elle fait plutôt peur. Elle parle peu de la Côte d'Ivoire. Beaucoup espèrent cependant que les sauront jusqu'où ne pas tirer sur le cuir…

Une image désastreuse de la Côte d'Ivoire…
a une fois de plus confirmé la tenue de l'élection le 31 octobre 2020. En visite à , dans le Royaume de l'Indenié, le président sortant et candidat du a annoncé dans la foulée, les élections législatives avant la fin de l'année. « L'opposition serait bien inspirée de prendre sa place au sein de la commission électorale indépendante pour éviter d'être absente à l'. ».

Pendant ce temps, l'opposition maintient son mot d'ordre de désobéissance civile et attend toujours le dialogue avec le gouvernement sous l'égide de la . Le Secrétaire général du PDCI-, Kacou Guikahué a indiqué que le n'était pas demandeur de la recomposition de la recomposition de la commission électorale telle que proposée par le gouvernement le mercredi 21 octobre 2020. Le bras de se poursuit donc, entre le pouvoir et l'opposition.

« Avantage au pouvoir »
Selon le spécialiste des questions stratégiques, N'guessan Sylvain, l'épreuve de force actuelle est à l'avantage du pouvoir. Pour lui, la condition pour l'opposition d'obliger le président sortant à discuter, c'est montrer sa capacité à paralyser le . « Pour moi, il y aura élection le 31 octobre 2020. Pas peut-être sur toute l'étendue du territoire national. Mais les résultats des zones où le vote aura lieu seront validés et la va proclamer les résultats.. ».

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La CEDEAO à la œuvre
La tâche de la CEDEAO n'est pas aisée. En même temps que l'opposition compte sur l'organisation sous-régionale pour la facilitation du dialogue avec le pouvoir, elle nourrit quelques griefs contre elle. Sa démarche notamment. Elle ne la suspecte pas ouvertement de rouler pour le camp au pouvoir mais s'interroge sur son positionnement. Les diplomates marchent sur des œufs. Entre un pouvoir qui campe sur la ligne constitutionnelle et une opposition totalement remontée. Elle essaie de rapprocher les points de vues pour prévenir une crise pré ou post électorale plus grave.

Les menaces de ADO
Alassane Ouattara entend pour l'instant s'occuper de sa campagne et de la . Il a cependant averti de l'opposition: « Il est vrai que certaines personnes entretiennent la psychose et organisent des actions violentes. Mais je leur dis de ne pas se faire d'illusions. La Côte d'Ivoire est un pays de droit et le droit sera appliqué au moment opportun aux auteurs des crimes et des actes criminels quel que soit leur rang. »

Crainte d'une écurité généralisée
Les événements de , de et de sont des indicateurs à prendre au sérieux. L'armée avait été mobilisée pour intervenir à Dabou. Signe que l'affaire était suffisamment grave. Le bilan des affrontements est lourd. Au moins huit morts et de nombreux blessés, selon des sources policières. Certaines autorités et certains résidents interrogés s'étonnent de l'ampleur des dégâts. Les enquêtes permettront d'en savoir davantage.

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La répétition d'une surchauffe pareille met les zones concernées en insécurité, focalise l'attention des forces de l'ordre. Elle ouvre des pistes à la menace extérieure. La Côte d'Ivoire est toujours sous la menace des attaques terroristes. Les attaques de la ville frontalière de au Nord du pays, dans la nuit du 10 au 11 , est encore vivace dans les esprits. Elle avait fait 13 victimes dans les rangs des forces de défense et de sécurité.

Il est vrai que les politiques se battent à l'intérieur pour la conservation ou la conquête du pouvoir, mais aucun d'eux ne doit oublier le danger qui guette le pays. D'où la nécessité de s'asseoir pour discuter.

À mi-parcours…
Une semaine après l'ouverture de la campagne électorale, le constat est simple à faire: Alassane Ouattara et sont sur le terrain. Le candidat du RHDP a envahi les rues. Ses affiches sont partout et nulle. Kouadio Konan Bertin nage dans la ville. Affi N'guessan fait campagne à sa façon, mais en salle de conférence de presse. Henri Konan Bédié est invisible mais suffisamment présent dans les esprits. Les Ivoiriens observent la peur au ventre, l'évolution d'une campagne électorale pour le moins atypique. Une campagne qui donne plutôt, une image désastreuse de la Côte d'Ivoire, 30 ans après le retour au multipartisme.

Written by Fernand Dédeh

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