Des leaders communautaires de Bondoukou ont été instruits sur les menaces liées à la détention des armes à feu en période électorale.
Ce séminaire est exécuté par l'ONG Ensemble imaginons et construisons le futur (EICF) et financé par l'Union Européenne (UE), en partenariat avec la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-APLC).
Selon le formateur, chargé de suivi évaluation à l'ONG EICF, Ouattara Hego Hassane, la détention des armes à feu, en période électorale peut entrainer l'attaque d'un bureau de vote qui va obliger les agents à fermer les portes afin d'éviter un bain de sang.
Pour M. Ouattara, les militants en possession d'armes empêchent les électeurs de l'autre camp de se rendre aux urnes, les privant de leur droit de vote. Il a fait savoir que cette situation aboutit souvent à des affrontements, aggravant les tensions entre communautés.
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Le formateur a néanmoins évoqué la conduite à tenir face à la présence de ces armes à feu, notamment s'éloigner de la violence, se protéger, se dissimuler en se mettant à l'abri après avoir alerté les autorités compétentes.
Il a indiqué qu'il est important de mener des campagnes de sensibilisation de lutte contre les violences armées surtout en milieu scolaire qui doit rester un sanctuaire du savoir. « La paix doit être prôné pour que la Côte d'Ivoire tourne la page de la violence et amorce un développement harmonieux », a-t-il souligné.
Ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet d'appui à la politique nationale de contrôle du trafic et de la circulation illicite d'armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée en Côte d'Ivoire.