Le calme est revenu à Bongouanou mais est resté désert toute la journée du dimanche 18 octobre 2020 après des affrontements.
Le calme a suivi l'arrivée du commandant supérieur de la gendarmerie, le général Apalo Touré, à Bongouanou dans la nuit de samedi à dimanche. La ville a été quadrillée par les forces de l'ordre, empêchant tout mouvement de jeunes.
Les traces des affrontements sont encore visibles sur les principales artères de la ville. La plupart des boutiques ont été pillées. Une seule station d'essence et deux boutiques offrent encore leurs services au centre-ville.
Toutes les barricades ont été levées sauf celui du corridor à l'entrée de la ville par la route d'Abidjan et deux autres sur la voie de Kangandi qui étaient encore dressés dans l'après-midi.
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“Pour le moment nous faisons une police de proximité dans le but de sensibiliser les uns et les autres. Si les mouvements continuent l'État a la possibilité d'imposer l'ordre mais je ne souhaite pas que nos parents de Bongouanou vivent ces moments”, a averti le général Apalo.
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Il a également invité les chefs des communautés à demander aux enfants d'ouvrir les voies pour la circulation des biens et des personnes.