Bonne Gouvernance Côte d’Ivoire : le projet « finances publiques, je participe » referme ses portes sur des notes d’espoir

Bonne Gouvernance Côte d’Ivoire. Améliorer la gestion des ressources publiques en impliquant davantage les organisations féminines à la prise de décision, tel est l’objectif global que c’est assigné le projet ‘’Finances Publiques, je participe !’’.

Le mardi 31 octobre 2023 dernier, la cérémonie de clôture de ce projet qui a duré trois ans s’est déroulée, à Abidjan, dans un palace.

Il s’est agit au cours de cette cérémonie de passer en revue les grands axes du projet en mettant en relief les principaux résultats obtenus et les bonnes pratiques.
Kouame Yvette, porte parole des Organisations de la Société Civile (OSC) bénéficiaires a relevé cinq pratiques qui semblent pertinentes aux yeux des OSC.

Entre autres, la pratique de l’élaboration des notes d’analyses par les organisations elles-mêmes, les tables rondes, les débats publics, la formation de plateforme multipartite qui favorise le dialogue État-OSC enfin le coaching et le mentorat. Ces éléments, à l’en croire, visent à améliorer la bonne gouvernance.

Cette cérémonie de clôture a enregistré la présence d’un parterre d’autorités qui ont pris la parole, certains pour un bilan, d’autres pour des recommandations.
Chantal Ayemou, présidente nationale du Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF), a salué les résultats obtenus par ce projet et le bon qualitatif pour les OSC en matière de finances publiques. « 120 femmes issues de 48 OSC féminines ont vu leurs capacités renforcées.

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Nous devrons continuer à valoriser les femmes pour une meilleure intégration et participation à la gestion des ressources publiques » , a-t-elle souhaitée.

Pour le Représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert, Dr Félix Gerdès « le projet a été une expérience inspirante pour les partenaires. Notre mission est de renforcer la démocratie dans le monde et lutter pour la justice sociale et la solidarité.

Je souhaite une bonne mobilisation des organisations féminines pour une meilleure prise en compte de leurs besoins et d’une meilleures gestion des ressources publiques », a-t-il conseillé.

Ce projet a été co-financé par l’Union Européenne (UE). Claude Anne Catherine, Cheffe de secteur gouvernance, représentait l’institution à la cérémonie de clôture. Pour elle, « la bonne gouvernance est indispensable et cruciale, car elle est au cœur du fonctionnement de l’Etat.

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La Côte d’Ivoire ne se dérobe pas à la règle en adoptant le mode de gestion budget programme qui est axé sur le résultat », a-t-elle indiquée.

L’État de Côte d’Ivoire fait de la bonne gouvernance son cheval de bataille. C’est dans cette optique que Kah Archimelle, représentante du Préfet d’Abidjan, a salué la contribution significative des partenaires au projet ‘’finances publiques, je participe !’’.

Pour la représentante de l’État de Côte d’Ivoire, « la participation active des femmes est non seulement une exigence de gouvernance mais elle montre la place de choix qu’occupe la femme dans la société ivoirienne.

Les impliquer dans la prise de décisions en terme d’allocation et d’utilisation des finances publiques permet d’améliorer leurs conditions de vie », a-t-elle reconnue.

Plusieurs témoignages et un panel ont également meublés cette cérémonie de clôture. Globalement, les organisations féminines souhaitent de tout cœur la reconduction du projet pour permettre à un plus grand nombre de femmes de bénéficier de renforcement de capacités surtout d’être alphabétiser. Également, elles suggèrent que l’élaboration du budget soit plus participatif et prenne en compte le genre.

Le projet ‘’Finances publiques, je participe !’’, réalisé dans quatre régions du pays : Korhogo, Bondoukou, Daloa et Abidjan, a coûté 328 millions de francs CFA.

Les différentes activités réalisées avec les femmes à travers ces quatre régions ont permis de renforcer la relation entre celles-ci et les institutions en charge de la gestion des ressources publiques de l’État.

Written by Mohammed Ouattara

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