Conflit larvé entre chasseurs dozos et conducteurs de taxi-moto à Niakara – Actualité ivoirienne 29/06/2020

, 29 juin – Depuis le 17 , un conflit couve entre des (confrérie de ) et des conducteurs de sur les pistes d'accès aux sites d'orpaillage de et de , deux localités de la sous-préfecture d', les seconds décriant un abus des premiers qu'ils accusent de rançonnement.

Les taxis-motos reprochent notamment aux dozos de leur imposer le paiement d'une “taxe” de 1000 et d'autres frais à des barrages illégaux.

Selon le président des conducteurs de taxi- de Niakara, Bema Bakayoko, le paiement exigé aux barrages des dozos sur les pistes d'accès aux sites d'orpaillage “a connu une augmentation exponentielle ces derniers temps, passant de 300 francs ou 500 FCFA par moto entre 2016 et 2019, et à 1000 FCFA à ce jour”.

“En plus ce n'est plus chaque moto qui paie mais chaque personne”, poursuit-il.

Le 17 juin, un conducteur de taxis-motos de Niakara, Namongo Soro, en partance pour  Niangbo avec un chargement de sacs de riz et de bidons de ,  a, selon M. Bakayoko, été passé à tabac par des dozos à la barrière de , “pour avoir refusé de payer une somme imposée par les tenants des lieux”.

Ce tarif était “très excessif et donc inadmissible surtout sur l'axe Niakara-Niangbo qui compte quatre barrières de Dozos”, selon les acteurs de ce secteur informel du transport de Niakara.

La victime a été admis en soins intensifs à l', a constaté l'AIP.

“À chaque barrière, ils prennent d'abord 1000 FCFA par passager, et puis 250 FCFA par sac de riz, par bidon d'essence ou par carton de biens divers. C'est trop!”, s'emporté un conducteur de taxi-moto, Seydou Diallo Oumarou.

En représailles, les conducteurs s'en sont pris dimanche au chef des dozos de Loho, , qui s'était rendu à Niakara pour des courses, le soupçonnant d'être à l'origine des augmentations tarifaires.

Approché par l'AIP, les dozos, en charge de la sécurité sur les sites d'orpaillage et sur les pistes d'accès aux “Dagahs” (sites d'orpaillage), expliquent leurs activité de surveillance par le fait qu'ils sont “en rupture d'activités champêtres du fait de l'orpaillage”.

“Nous passons tout notre temps à assurer leur sécurité. D'ailleurs ces conducteurs de taxi-moto ne sont pas concernés, ce sont les orpailleurs clandestins qui paient, donc qu'ils fassent leur travail, c'est-à-dire, transporter les choses et les gens, c'est tout”, a soutenu l'un des , Waotchinglin Koné.

Pour les chasseurs traditionnels, “tu payes, tu passes ; ou rien”, a conclu M. Koné.

jbm/aaa/tm

Written by Yeclo avec AIP

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