Selon le directeur de l'hôpital de Béoumi, Kouamé Victor, plus de 300 personnes ont fui les conflits à Béoumi, pour trouver refuge à l'hôpital général.
Ces personnes se sont retrouvées à l'hôpital, fuyant les violences dans les villages environnants et quartiers de la localité, a précisé M. Kouamé Victor, vendredi, faisant le point de la situation sanitaire au ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré.
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Désemparés, ces déplacés, sont rassemblés dans la cours de l'hôpital, certains assis à même le sol quand d'autres se tiennent débout, à l'ombre d'arbres, laissant craindre un problème humanitaire.
“Des jeunes nous ont attaqués le jeudi à 11h et brûlé des maisons. C'est pour cela que j'ai fui avec mes enfants.”
“Des jeunes nous ont attaqués le jeudi à 11h et brûlé des maisons. C'est pour cela que j'ai fui avec mes enfants. Mon mari était au champ pendant l'attaque”, nous a confié Loukou Amenan Adèle, une habitante du village de N'zuéda situé derrière le marché de Béoumi.
9 morts et 94 blessés
Quant à Konaté Mamadou, commerçant à Bouaké venu faire le « jour de marché » mercredi à Béoumi, il dit s'être mis à l'abri à l'hôpital dont il n'était loin au moment du déclenchement des affrontements.
Partis d'une altercation entre deux chauffeurs de moto-taxis, mercredi à Béoumi, qui s'est muée en affrontements entre communautés autochtones et allogènes, ces événements ont fait à ce jour 9 morts et 94 blessés.