Côte d’Ivoire : Kandia Camara s’explique sur le redoublement et peine à convaincre

La ministre de l', de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, au magazine du journal de 13 heures de la RTI 1, ce dimanche 16 septembre 2018, a donné les défis de l'année scolaire 2018-2019.

Elle est revenue sur le débat du redoublement en Côte d'Ivoire. « Il faut savoir qu'en 2010-2011, le taux de redoublement était de plus de 21%. Grâce aux mesures qui ont été prises par le chef de l'Etat et au gouvernement, ce taux est passé à 11%.

Mais je voudrais dire ici qu'en tant que ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ma mission est de faire en sorte que tous les enfants réussissent à l'école. Ma mission n'est pas de faire redoubler un enfant encore moins de le faire exclure de l'école.

« Il faut savoir qu'en 2010-2011, le taux de redoublement était de plus de 21%….. ce taux est passé à 11% »

Notons que l'école est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans. Ça veut dire qu'aussi bien l'Etat que les enseignants, nous devons réunir les conditions pour que tous les enfants inscrits en CP1 arrivent à la classe de 3ème pour ceux qui font l'enseignement général ou dans un centre de formation professionnelle ou dans un lycée professionnel. Donc personne ne doit être laissé pour compte mais il est évident que nous sommes des humains, il y a certains qui apprennent plus vite que d'autres.

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Et ceux qui ont des difficultés réelles pour avancer et quand ce constat est fait et quand l'enfant n'a pas le niveau, pour aller en classe supérieure, il est autorisé à redoubler. Mais comme en Côte d'Ivoire, l'enfant ne doit pas redoubler deux fois la deuxième fois il est exclu. La mission qui m'a été assignée par le président de la République, c'est assurer une formation à tous les enfants de Côte d'Ivoire que je considère d'ailleurs comme les miens et aujourd'hui ils sont de plus de 7 000 000.

« Tout est fait pour que d'ici 2025, le taux de redoublement soit de 5% »

Mon vœu le plus ardent, c'est de faire en sorte que tous ces enfants puissent réussir. C'est la raison pour laquelle des mesures ont été prises. L'année dernière, vous avez entendu parler des cours de mercredi parce que l'enfant est évalué pendant toute l'année sur l'ensemble des compétences. Nous avons fait en sorte d'être conformes aux normes de l'.

Aujourd'hui le quantum horaire est de trente-trois semaines avec un calendrier bien découpé. Nous pensons que si chacun s'y met et que les enfants ont ce temps d'apprentissage, et que les leçons leurs sont enseignées, nous sommes convaincue qu'au bout de ces 33 semaines, c'est-à-dire en fin d'année, ces enfants auront de bons résultats scolaires.

Tout en tenant compte des enfants qui ont d'énormes difficultés, dans le nouveau programme nous avons élaboré un temps pour eux. Tout est fait pour que d'ici 2025, le taux de redoublement soit de 5% ».

Propos retranscrits par Roxane Ouattara

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