En Côte d’Ivoire, AA, brouteur, a été arrêté par la police ivoirienne et conduit au parquet pour escroquerie par le biais d’un système d’information.
Le développement d’internet a favorisé les rencontres amoureuses et les relations à distance. Cependant des personnes, dans leur bonne volonté et sincérité de rencontrer leur âme sœur par le biais d’internet, se retrouvent victimes des cybercriminels. Ces derniers, s’appuyant sur la distance se croient invincibles.
C’est aussi cette distance qui constitue un obstacle pour certaines victimes et ceux-ci préfèrent garder le silence. Ce qui n’a pas été le cas de GF.
GF, résident européen, fait la rencontre de Delta Ange résidant à Abidjan, sur le réseau social Facebook. Après quelques échanges, ils décident tous les deux de poursuivre leur conversation sur le réseau social WhatsApp. S’en suit une relation amoureuse, sans tabou. GF n’hésitait pas à lui venir en aide financièrement, lorsqu’elle en signifiait le besoin. Après plusieurs mois passés à s’échanger des messages, GF propose à sa dulcinée de faire un appel vidéo.
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Celle-ci trouve le moyen de décliner la proposition. Plusieurs fois, GF réitère sa demande auprès de sa chérie sans succès. Il décide d’en parler à AZ, son ami qui vit aussi à Abidjan, dans le but qu’il rencontre sa chérie. AZ, après plusieurs tentatives vaines, informe qu’il s’agit d’une arnaque, et lui suggère de contacter la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
GF contacte donc la page Facebook de la PLCC. Il est informé que la distance n’est pas un obstacle, et que son ami AZ pouvait porter plainte à sa place par procuration. Instruction qu’il a suivie.
Les enquêtes menées par la PLCC en appui avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique ont permis de remonter à AA. Soumis à une audition, dans les locaux de la PLCC, il reconnaît qu’il s’est fait passé pour Delta Ange. Il poursuit en disant qu’il a abandonné son métier de conducteur de mini car (gbaka) au détriment de la cybercriminalité.
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Il déclare que son mode opératoire consiste à pirater des comptes Facebook pour ensuite changer les photos de profil par celles de jeunes femmes européennes. Il contacte par la suite, les amis pour leur soutirer de l’argent. C’est ainsi qu’il a obtenu de GF la somme de 2.664.409 FCFA. Il termine en avouant qu’il comptabilise, à son actif, 11 faux comptes.
Pour conclure, AA a été conduit au parquet où il pourrait être condamné pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique suivie d’escroquerie par le biais d’un système d’information.
Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC)
