Le chiffre de 6000 cas de viol, de mariage d’enfants et de violences domestiques traités et pris en charge en 2022 par les structures du ministère de la Femme en Côte d’Ivoire est alarmant.
Il témoigne de la persistance de ces fléaux en Côte d’Ivoire, malgré les efforts consentis par le gouvernement et les ONG.
Le mariage des enfants est l’une des principales préoccupations. En 2022, 182 mariages d’enfants ont été enregistrés et pris en charge. Il s’agit d’une pratique néfaste qui a des conséquences graves sur les jeunes filles, tant sur le plan physique que psychologique. Elle les prive de leur enfance, de leur éducation et de leur épanouissement.
Les violences domestiques sont également un problème majeur en Côte d’Ivoire. En 2022, 5 821 cas de violences domestiques perpétrés par des partenaires ou ex-partenaires intimes ont été enregistrés et pris en charge. Ces violences peuvent entraîner des blessures physiques, psychologiques et émotionnelles graves.
Le gouvernement ivoirien a adopté une loi en 2021 qui interdit le mariage des enfants et prévoit des sanctions contre les auteurs et commanditaires de cette pratique. Cette loi est un pas important dans la lutte contre le mariage des enfants, mais elle doit encore être appliquée de manière efficace.
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Les ONG et les associations de protection infantile jouent un rôle important dans la lutte contre ces fléaux. Elles apportent une aide aux victimes, sensibilisent les populations et plaident pour la mise en place de politiques publiques efficaces.
La lutte contre le mariage des enfants et les violences domestiques est un défi majeur, mais il est important de prendre des mesures pour protéger les enfants et les femmes contre ces fléaux.
