Côte d’Ivoire : pourquoi réviser le statut des parlementaires à 11 mois de la présidentielle ?

Un projet de loi révisant le statut des parlementaires a été adopté ce mercredi 27 novembre 2019 à Katiola, en conseil des ministres.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, en liaison avec les ministères concernés, le conseil a adopté un projet de loi organique portant statut des parlementaires, a annoncé le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré.

“Ce projet de loi fixe, en application de la Constitution, notamment en son article 90, le nombre des membres de chaque Chambre du Parlement, les conditions de désignation des parlementaires, le régime des comptabilités qui détermine le montant de leurs indemnités et avantages”, a ajouté le porte-parole du gouvernement.

LIRE AUSSI: 13 militaires français tués au Mali: le message de IBK à Macron

Selon le ministre de la Communication et des Médias, ce texte précise en outre les immunités du parlementaire, organise les modalités de sa suppléance et renvoie au Code électoral, les questions électorales se rapportant notamment aux questions d'éligibilité et aux modalités de soutien des 2/3 des sénateurs.

LIRE AUSSI: Crash MI 24 à Katiola : voici les explications du Chef d'Etat-Major

Le président de la République a entamé mercredi, une visite d'État de quatre jours dans la région du (Centre-Nord de la Côte d'Ivoire). Cette visite a commencé avec le conseil des ministres, précédé d'un conseil présidentiel à la préfecture de .

LIRE AUSSI: Charles Diby Koffi est « bien vivant »: voici la preuve

Des lancements de travaux d'infrastructures socio-communautaires, des inaugurations d'ouvrages, des meetings dans les trois départements de la région (, Dabakala, Katiola) sont au programme de la tournée présidentielle qui s'achève samedi.

Written by Véronique Fortes

CPI, requête de la Défense de Gbagbo : voici la décision de la Chambre d’appel

Patrice Talon expulse Olivier Nette, Ambassadeur de l’UE du Bénin : « il doit quitter Cotonou, au plus tard, le samedi 30 novembre »