Les Etats-Unis ont condamné le mercredi 26 mai 2021, l'arrestation des dirigeants maliens et menacé de sanctions ciblées les auteurs.
« Nous suspendons aujourd'hui l'assistance aux forces de sécurité et de défense du Mali qui avait été maintenue » jusqu'ici, a indiqué le département d'Etat dans un communiqué, alors que le président de transition Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane ont démissionné après leur arrestation lundi par les militaires.
« Les Etats-Unis vont aussi étudier des mesures ciblées contre les responsables politiques et militaires qui ont entravé la transition civile vers une gouvernance démocratique », a prévenu la diplomatie américaine.
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Les Etats-Unis « coopèrent étroitement » avec la médiation ouest-africaine et d'autres acteurs internationaux pour « demander la libération immédiate et inconditionnelle des détenus et la reprise de la transition civile », ajoute le communiqué.
« C'est avec un gouvernement civil et démocratique qu'il y a le plus de chance de parvenir à la sécurité et la stabilité au Mail et dans la région du Sahel », poursuit le département d'Etat. « Nous soutenons les aspirations du peuple malien à la démocratie, la paix, la prospérité et le respect des droits humains ».
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Le colonel Assimi Goïta, à l'origine de ce deuxième coup d'Etat en neuf mois au Mali, a indiqué mardi avoir écarté le président et le Premier ministre de transition en les accusant d'avoir formé un nouveau gouvernement sans le consulter, alors qu'il est le vice-président en charge des questions de sécurité, attribution primordiale dans un pays dans la tourmente des violences jihadistes et en tous genres.