ACTUALITES PARIS, 18 janvier 2021 (Yeclo avec Xinhua) — Le variant issu du Royaume-Uni pourrait devenir « dominant en France entre fin février et mi-mars, en fonction de l’évolution épidémique et de l’augmentation estimée de la transmissibilité du VOC 202012/01 », a indiqué l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans une étude publiée ce lundi.
Actuellement, l’Inserm évalue la présence du variant britannique à 1,4% des cas de COVID-19 détectés en France et précise que les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25.000 hospitalisations) « entre mi-février et début avril, en l’absence d’interventions ».
Ces estimations s’appuient sur une transmissibilité accrue à 70% du variant. « Une augmentation de 50% de la transmissibilité retarderait la date de dominance d’environ deux semaines (…) Dans le meilleur des cas et en supposant une augmentation de 50% de la transmissibilité du VOC, nous atteindrions le pic d’hospitalisations de la deuxième vague d’ici fin mars, si aucune intervention n’était mise en place », a souligné l’Inserm.
Le niveau des hospitalisations du pic de la première vague serait atteint environ une semaine plus tard. « Si l’augmentation de la transmissibilité des VOCs est plus élevée, ces mêmes niveaux seraient atteints trois semaines avant », a expliqué l’Inserm, ajoutant que ces résultats « montrent la nécessité de renforcer les mesures de distanciation sociale et d’accélérer la campagne de vaccination pour faire face à la menace du VOC ». Fin