Côte d’Ivoire : des agents de la Police renforcent leurs capacités en VBG

Au total 26 agents de la Police nationale ont été sélectionnés pour renforcer leurs capacités sur les questions de VBG.

Cette session de formation s'est également axée sur l'utilisation du Système de gestion de l'information sur les Violences basées sur le genre (GBVIMS), un système de collecte, de stockage, d'analyse et de partage des données en rapport avec les incidents de avérés.

« Il nous a été agréablement donné de découvrir des agents pleins de sensibilité, de générosité et surtout d'engagement à servir encore plus les populations, mais aussi et surtout, à assister les personnes vulnérables et les victimes de VBG », s'est félicitée la présidente de , Kouassi, au terme du séminaire.

Elle a expliqué que sa structure, s'inscrivant dans la durabilité, « se fait obligation de continuer de soutenir les forces de sécurité dans leurs efforts pour mettre fin aux violences en Côte d'Ivoire, notamment en ce qui concerne les violences basées sur le genre. L'un des grands défis étant les violences domestiques ».

Pour l'officier de police du 9ème arrondissement du Commissariat de police de Marcory, point focal VBG, Zogoué Aïcha, cette session de formation est à saluer. « Il faut s'avoir accueillir les victimes, savoir les suivre en appliquant la procédure normale impliquant les centres sociaux et les fondations. Il y a tellement de cas de VBG. C'est pour mettre fin à cela que ce genre de formation est essentielle », a-t-elle exprimé.

Le directeur de cabinet adjoint au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, Mme Kambilé Palé Elie, a expliqué que sur le bilan 2020 de VBG, les agressions physiques sur les hommes, les femmes et les enfants sont d'environ 70% et environ 1500 cas de plaintes dans ce registre. « C'est un fléau qui de manière pernicieuse existe que nous devons rapidement prendre en charge afin d'éviter que les populations ne soient exagérément victimes », a-t-elle indiqué.

Selon elle, les données portées à la police sont certainement infimes au regard de ce que certaines situations sont réglées à l'amiable par rapport à des cultures, des traditions.

La fondation SEPHIS, en partenariat avec la fondation OSIWA, met en œuvre le programme “Peace Heart -Peace Home” (Cœur en Paix – Maison en Paix). Les objectifs visés à travers ce programme vont bien au-delà du renforcement des capacités des agents de la Police. Ils visent la “Tolérance Zéro” contre les auteurs de VBG et ce, à travers les Bureaux Genre au sein des commissariats de Police.

La rédaction vous conseille

Copyright © 2021 – Yeclo.com

Written by Léo Gustave

Saisie de cocaïne en Côte d’Ivoire: Adou Richard félicite la Gendarmerie

avion

Togo: un diplomate salue l’intérêt « plus profond » des apprenants locaux du chinois – Actualités 27/02/2021