Des chercheurs espagnols découvrent des traces de nouveau coronavirus dans des eaux usées prélevées le 12 mars 2019 – Actualités 27/06/2020

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ACTUALITES , 27 (Yeclo avec Xinhua) — Des chercheurs de l'université de Barcelone, l'une des plus prestigieuses d', ont détecté la présence du nouveau dans des échantillons d'eaux usées prélevés dans cette ville le 12 mars 2019, a annoncé l'université dans un communiqué publié vendredi.

« Ces résultats, envoyés à un journal prestigieux et publiés dans l'archive medRxiv, suggèrent que l'infection était présente avant la détection des premiers cas de n'importe où dans le monde », selon le communiqué.

L'étude a été menée par des chercheurs du laboratoire d'étude des virus entériques de l'université de Barcelone en collaboration avec l'entreprise publique/privée Aigües de Barcelona, responsable de la gestion du cycle de l'eau dans l'aire métropolitaine de Barcelone, ajoute le communiqué.

Cette étude « n'a pas été examinée par des pairs », ont indiqué les chercheurs sur medRxiv, une archive en ligne distribuant des documents scientifiques non publiés.

PRESENCE ANTERIEURE EN ESPAGNE

« Bien que le COVID-19 soit une maladie respiratoire, les chercheurs ont prouvé que de grandes quantités du génome du coronavirus étaient présentes dans les excréments atteignant les eaux usées. Cette situation a fait de l'épidémiologie basée sur les eaux usées un outil potentiel de détection de la circulation du virus parmi la population », indique le communiqué.

Depuis le 13 avril de cette année, les chercheurs analysent chaque semaine des échantillons des deux principales usines de traitement des eaux de Barcelone.

« Les niveaux du génome de SARS-CoV-2 (ou ) coïncide avec l'évolution des parmi la population », a estimé Bosch, professeur à la faculté de biologie de l'université de Barcelone et coordinateur de l'étude dans le même communiqué.

Lors de l'échantillonnage systématique, les chercheurs ont analysé des échantillons congelés des mois précédents, qui ont révélé l'émergence du génome du nouveau coronavirus entre début janvier et début mars cette année.

Ces résultats ont fait remonter la date de l'arrivée du encore plus loin : la présence du virus a été détectée sur des échantillons du 15 janvier, 41 jours avant l'annonce officielle du premier cas de COVID-19 le 25 février, selon le communiqué.

Selon les chercheurs, ces résultats ont démontré la validité de la surveillance des eaux usées pour anticiper les cas.

« Les cas de COVID-19 pourraient avoir été diagnostiqués comme des grippes en soins primaires par erreur, contribuant à la transmission communautaire avant la prise de mesures par les autorités sanitaires », selon M. Bosch, également président de la Société espagnole de virologie.

DES RESULTATS SURPRENANTS

Ces résultats ont encouragé les chercheurs à analyser des échantillons congelés prélevés entre janvier 2018 t décembre 2019, ce qui a mené au « résultat surprenant de la présence du génome de SARS-CoV-2 en mars 2019 », selon le communiqué.

« Tous les échantillons étaient négatifs au génome du SARS-CoV-2 à l'exception de ceux prélevés le 12 mars 2019, où les niveaux de SARS-CoV-2 étaient bas mais positifs, en utilisant deux cibles différentes », d'après M. Bosch.

« Barcelone reç de nombreux visiteurs pour des raisons touristiques et professionnelles, et il est possible qu'une situation semblable se soit produite dans d'autres régions du monde, notamment car les symptômes du COVID-19 sont semblables à ceux de la grippe. Ces cas pourraient être passés pour des cas de grippe non diagnostiqués », précise-t-il dans le communiqué.

Le nouveau coronavirus a jusqu'à présent été contracté par près de dix millions de personnes et en a tué un demi-million à travers le monde depuis que la ville de , au centre de la a signalé l'épidémie fin 2019. Fin

Written by Yeclo avec Xinhua

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