Zagou Serges, sous-préfet de Dimbokro, a entrepris, une campagne de sensibilisation sur la préservation de la paix.
Depuis septembre en raison d'un mot d'ordre de désobéissance civile lancé par l'opposition ivoirienne, une vive tension est née entre les communautés qui a fait à ce jour 85 morts dans les différentes régions du pays.
Sillonnant villages, quartiers, églises, temples et mosquées pour prêcher la paix, Zagou Serges Rodrigues a souligné l'importance pour les communautés de préserver cet état de calme et de tranquilité à Dimbokro. Il a mis en exergue la responsabilité des différentes couches sociales dans la réussite de ce processus, les exhortant à rester sourdes aux messages de haine, de division et aux rumeurs distillés en cette période sensible postélectorale notamment sur les réseaux sociaux.
Il a encouragé les populations à continuer de vivre en bonne intelligence avec leurs frères sans tenir compte des clivages politiques, ethniques, religieux et culturels.
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« Dimbokro a déjà fait sa part de sacrifice pour la Côte d'Ivoire avec le cimetière des martyrs, refusons de nouveaux martyrs dans notre localité », a-t-il insisté, se félicitant de ce que la localité a toujours su résister aux démons de la division.
L'administrateur civil a invité les jeunes à refuser d'être les « moutons de sacrifice » en ne se faisant pas tuer ou mutiler à vie dans les guerres que se livrent les hommes politiques en cas de désaccord. Il les a également encouragés à éviter la destruction des biens des personnes encore moins à tuer leurs semblables.
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Mise en place par le préfet de région, Bamba Souleymane, la mission est composée de chefs traditionnels, de guides religieux, de leaders communautaires, de jeunesse et de femmes.
