Dans le dialogue politique avec Ouattara, l'Opposition ivoirienne demande des pourparlers sous l'égide d'un facilitateur.
« Avant l'entame des discussions, il est indispensable de ramener la sérénité et la confiance entre tous les acteurs par des actes d'apaisement incluant la fin des poursuites judiciaires contre tous les leaders de l'opposition », ont indiqué le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et le Front populaire ivoirien (FPI) dans une déclaration commune.
C'est la preuve que bien que la rencontre entre les présidents Ouattara et Bédié ait « brisé la glace » faisant retomber la tension, elle n'a pas entamé la détermination de l'opposition à ne échanger en position de faiblesse.
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Le PDCI, dirigé par M. Bédié, et le FPI, fondé par l'ex-président Laurent Gbagbo, demandent « la fin de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l'opposition et de la société civile », « la levée du blocus autour des résidences de tous les leaders des partis politiques de l'opposition », « la libération de tous les prisonniers politiques » ainsi que « le retour des exilés », selon cette déclaration citée par l'AFP.
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Parmi les exilés sont cités Laurent Gbagbo, l'ex-chef de la rébellion et ex-premier ministre Guillaume Soro, et l'ex-chef des Jeunes patriotes (mouvement pro-Gbagbo) Charles Blé Goudé.
Les deux partis demandent aussi que les pourparlers avec le pouvoir du président Alassane Ouattara « soient menés sous l'égide d'un facilitateur ». Il faut savoir que depuis le mois d'août, 85 personnes ont perdu la vie et près de 500 ont été blessées… LIRE AUSSI