Droits des femmes et culture à travers le monde  

Droits des femmes
Droits des femmes

dans le monde. Célébrée tous les 8 mars depuis plusieurs décennies, la est une journée qui met en avant, les actions menées pour la lutte contre les inégalités envers les femmes. Malgré les progrès observés, plusieurs pays appliquent difficilement les droits à l'égard de la gent féminine.
Afrique, Europe, Asie, voici un tour d'horizon des pays où la lutte semble au ralenti.

Les pires pays en matière des droits des femmes

Selon une étude publiée le 27 février 2019 par la , les femmes ne bénéficient que des trois-quarts des droits des hommes. Elle a été basée notamment sur la liberté, les opportunités d'emploi et la protection des femmes contre la violence.
Bien que certains pays soient plus hostiles, les obstacles à l'effectivité sont généralement d'ordre culturel.  

Par exemple, dans la région d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, majoritairement musulmane, la culture locale pose des barrières à l'effectivité des droits des femmes dans la majeure partie des pays de ces zones. En Arabie Saoudite par exemple, port du voile obligatoire pour les femmes. L'autorisation pour une femme de voyager seule et de conduire a été accordée seulement en 2018.

Droits des femmes : en Inde, le viol envers la femme reste quasiment impuni  

En Inde, le viol des femmes reste quasiment impuni. Une dizaine d'années après le viol collectif et le meurtre en 2012 de l'étudiante en pharmacie Nirbhayaà  New Delhi, les lois se sont endurcies. Mais la mise en application peine à décoller en raison de la culture locale, qui passe sous silence le viol à l'endroit des femmes. En Inde, une femme, est violée toutes les 40 secondes en moyenne.

En effet, là-bas, la « culture du viol » a été alimentée par le fait que l'homme a le droit de battre sa femme, selon la tradition locale.
Cette violence impunie est partagée dans plusieurs pays, comme le Pakistan, l'Afghanistan, la Syrie, entre autres. Les Droits des femmes s'apparentent à « OMERTA ».

La Chine sabote les associations féministes

L'Inde n'est pas la seule muette vis-à-vis des violences faites aux femmes. En Chine, les décisions de justice ne sont pas favorables aux dames. Malgré la loi sur les violences à leur endroit, aucune effectivité n'est constatée dans la réalité. Pas d'injonction d'éloignement du domicile conjugal pour les époux violents. Aussi, plusieurs associations féministes en Chine ont été dénoncées et fermées par le gouvernement.

Des avancées en Afrique

En Afrique, le rôle de la femme était autrefois réduit aux tâches ménagères, comme la cuisine, les travaux champêtres, l'éducation des enfants. Les jeunes filles n'avaient pas le droit d'aller à l'école, encore moins d'occuper un poste dans l'administration. Mais depuis près de deux décennies, des avancées ont été faites relativement aux droits des femmes. Cela est constaté dans le taux de scolarisation des filles, qui croît de plus en plus. Aussi, les lois sur le mariage ont été revues en faveur des femmes. C'est le cas en Côte d'Ivoire, où les femmes mariées n'ont plus l'obligation de porter le nom de leur époux, depuis janvier 2023. En République démocratique du Congo, l'obligation des femmes d'obéir à leurs maris a été supprimée, il y a quelques années. Elles peuvent désormais prendre des décisions sans l'accord de ces derniers.

En Europe, la Russie tolère les violences faites aux femmes

En 2017, une loi promulguée par Vladimir Poutine décriminalise les violences domestiques, notamment celles qui n'auraient pas occasionné de « blessures graves » ou qui ne se seraient pas répétées dans l'année. Laissant ainsi les femmes à la merci de leurs conjoints. En Russie, près de 12 000 femmes tombent chaque année, sous les coups.

En effet, dans la culture locale, « l'humiliation d'un homme par sa femme est nettement pire que les violences d'un homme sur sa femme ». Affirmait la sénatrice Yelena Mizulina, porteuse de ce projet de loi.

Written by Sandrine Kouadjo

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