A l'occasion des élections générales 2020 au Niger la CEDEAO a annoncé le déploiement d'une mission de 90 observateurs.
En prélude des élections présidentielles au Niger dont le premier tour se tiendra le 27 décembre prochain en même temps que les législatives, la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a annoncé, le mardi 22 décembre 2020, le déploiement prochain d'une mission de 90 observateurs dans le pays pour superviser ces scrutins, selon un communiqué parvenu à Xhinua.
Cette mission sera dirigée par Namadi Sambo, ancien vice-président du Nigeria. Son observation va porter notamment sur « la régularité, la transparence, l'équité et le bon déroulement de la présidentielle et des législatives », a précise le communiqué.
A l'issue du scrutin, « la mission d'observation électorale de la CEDEAO exprimera son opinion et formulera, si nécessaire, des recommandations à l'endroit des différentes parties prenantes au processus électoral », a indiqué l'institution. Elle a enfin lancé un appel aux 30 candidats dont les dossiers ont été validés pour participer à la présidentielle du 27 décembre prochain au Niger, « afin que le scrutin se déroule dans la paix, la quiétude, la sérénité et la cohésion nationale ».
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Au total, 30 candidats se sont lancés depuis le 5 décembre dernier pour la campagne à la conquête des suffrages de quelques 7,4 millions d'électeurs nigériens pour, notamment, le fauteuil de la magistrature suprême le 27 décembre prochain.
Parmi ces candidats aux présidentielles, figurent Bazoum Mohamed, du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-TARAYYA, au pouvoir), Seini Oumarou, du Mouvement national pour la Société de Développement (MNSD, majorité au pouvoir), Albadé Abouba, ancien ministre d'Etat à l'Agriculture et à l'Elevage, du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya, majorité au pouvoir), ainsi que le candidat du Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji, opposition), Mahamane Ousmane, premier président démocratiquement élu du Niger (1993-1996) et ancien président de l'Assemblée nationale (1999-2004).
M. Issoufou, en fin de mandat, a déclaré ne pas en briguer un troisième.
