La seule alternative pour la présidentielle ivoirienne selon Doumbia Major serait de faire organiser les élections par l'ONU, l'UA…
Les conditions de garantie démocratique et de transparence de l'élection présidentielle, sont aujourd'hui mieux qu'en 1995, lorsque Bédié était au pouvoir et qu'il faisait organiser l'élection présidentielle.
Quand il était au pouvoir aucun parti politique ni association n'avait le droit de regard sur le déroulement de l'élection. C'est l'administration, à travers le ministère de l'intérieur et de l'administration du territoire que dirigeait Émile Constant Bombet, qui organisait l'élection présidentielle et les autres scrutins.
Aujourd'hui les partis politiques et la société civile sont au début et à la fin du processus électoral, (de l'établissement des listes au dépouillement), et ce sont les signatures de ces observateurs multiples qui valident la régularité et la sincérité de l'élection.
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Si malgré cette évolution, comparativement à ce que lui-même faisait en matière d'élections, Bédié refuse de participer à l'élection présidentielle, sous prétexte que la CEI actuelle ne garantit pas la transparence de l'élection présidentielle, c'est qu'il a un autre problème à régler.
La transparence de l'élection n'est pas garantie par le fait que l'opposition ait le contrôle des présidences ou vice présidences des CEI locales, mais par la présence d'opposants et de structures indépendante de la société civile au sein de l'instance qui organise désormais les élections en Côte d'Ivoire.
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Si on ne veut pas de la CEI, la seule alternative qui reste, c'est de faire organiser les élections par l'ONU par l'UA ou par la CEDEAO, sans la présence d'Ivoiriens, niant ainsi à notre pays toute sa souveraineté, parce que les Ivoiriens ne se font pas confiance entre eux.