Dans le stade olympique de Rome, le coup d’envoi de l’Euro de football sera donné avec la rencontre opposant l’Italie à la Turquie.
Le Français Michel Platini, ancien président de l’UEFA, avait imaginé cet Euro paneuropéen pour son 60e anniversaire depuis sa création, avec treize villes et treize pays qui avaient initialement été retenues. Mais Bruxelles (Belgique), capitale européenne, avait ensuite été recalée.
L’Euro en 2020 aurait donc dû avoir lieu dans douze villes hôtes, avant d’être repoussé d’un an en raison de la pandémie de Covid-19.
Désireuse d’organiser un tournoi avec du public dans les gradins, l’UEFA a finalement écarté le 23 avril dernier Bilbao en Espagne et Dublin en Irlande, faute de garanties sur l’accueil de spectateurs. Les matchs prévus à Bilbao seront donc transférés à Séville et ceux prévus à Dublin auront finalement lieu à Saint-Pétersbourg et Londres.
Pour l’accueil des spectateurs dans les stades, les villes retenues ont toutes promis des jauges comprises entre 25% et 100%. Mais juste après l’officialisation des villes hôtes, Munich a semé un nouveau doute. La mairie a assuré qu’il n’y avait eu « aucune promesse de quelque sorte pour garantir des spectateurs », d’autant qu’une telle décision dépend du gouvernement allemand et est strictement conditionnée à l’évolution sanitaire.