Bingerville, 24 juin 2020 – Les conflits de succession générationnelle se sont peu à peu estompés dans les villages grâce à l'intervention de l'association traditionnelle “Akwe Tchagba”, en collaboration avec le corps préfectoral de Bingerville et d'Abidjan, a appris l'AIP.
Selon le président d'Akwe Tchagba, le consensus a fini par prévaloir dans leur approche de résolution des conflits sociaux dans les villages de Bingerville. “Nous respectons les us et coutumes propres à chaque village dans les règlements de conflits. On impose aucune décision. Nous recherchons toujours le consensus dans notre approche. Nous transmettons un rapport de ce que nous avons convenu avec les différentes parties au sous-préfet et au préfet d'Abidjan”, a expliqué M. Akpali lors d'une interview à la bibliothèque du foyer des jeunes de Bingerville.
Il a indiqué que l'association “Akwe Tchagba” peut se saisir directement d'une affaire lorsqu'elle en a connaissance. Un “ami Tchagba”, le sous-préfet et le préfet d'Abidjan peuvent également le faire, a ajouté le président Akpali.
A ce jour, selon lui, les problèmes de succession dans cinq villages, notamment Akwe-Agban, Bregbo, Abatta, Aboibou et Akwe-Santai, ont pu être réglés.
Il a appelé ses frères à tourner le dos aux guerres de succession pour travailler au développement de leurs localités.
L'organisation “Akwe Tchagba” est une association apolitique et culturelle créée le 20 mai 2019. Elle regroupe toutes les catégories des 13 villages de la fratrie Tchagba et a pour objectif de stopper les conflits de succession générationnelle dans lesdits villages et d'œuvrer à leur développement, indique-t-on.
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