Grève de la FESCI : Tiemoko Assalé se prononce, « je soutiens la lutte que Kandia Camara arrête la fuite »

Tiemoko Assalé a apporté son soutien ce lundi 19 octobre 2020, à la FESCI en grève pour protester contre les frais COGES et les frais annexes.

Pour ce qui concerne l'école. La a décidé, pour 72 heures, de fermer les écoles, en protestation notamment contre les frais et les frais annexes principalement dans les établissements secondaires.

J'affirme ici que je soutiens fermement cette lutte mais je réprouve la méthode, surtout dans une période de confusion générale comme celle dans laquelle se trouve le . La question des frais COGES et annexes est si sérieuse qu'elle ne saurait être noyée dans une situation de manipulations des masses où personne n'écoute personne et où la vérité et la réflexion prospective sont en enfer.

Depuis des années, le combat contre les frais non justifiés dans nos écoles n'a jamais intéressé les hommes politiques de tous bords puisqu'ils ont tous, de régime en régime et depuis 1995, profité de cette situation au ministère de l'éducation nationale.

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Le temps est venu pour que tous les acteurs, les élus locaux à qui la compétence de gérer les écoles primaires, pre-scolaires et secondaires a été transférée , les parents d'élèves (qui ont démissionné), l'Etat central, marquent une pause, pour se pencher sérieusement sur cette organisée dans la poche des parents d'élèves avec une longue chaine de complicités impliquant des parents d'élèves et remontant jusqu'à des niveaux insoupçonnés. Trop, c'est trop.

A Tiassalé, nous avons mis fin à cette situation dans les écoles primaires et pre-scolaires qui relèvent de notre compétence, ce qui signifie qu'avec de la volonté et un peu d'imagination, des solutions peuvent être trouvées pour soulager tout le monde et ramener la sérénité.

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Je soutiens donc la lutte contre les frais COGES et annexes dans les écoles…J'invite la Fesci à approcher d'abord les élus locaux (maires et conseillers régionaux), ensuite les associations de parents d'élèves, ensuite, la direction générale des COGES et enfin directement le ministère de l'éducation.

J'invite le ministère de l'éducation nationale à arrêter la fuite en avant et à adresser sérieusement ce problème qui empoisonne une école déjà à terre. Mais tout cela ne peut se faire que dans une situation d'accalmie. Car pour le moment, le sang nous appelle et personne n'a d'oreilles pour écouter.

Written by Assalé Tiemoko

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