Intervention de l'armée turques : l'Egypte a rejeté, le samedi 18 juillet 2020, les interventions politiques et militaires dans les affaires arabes.
Les interventions turques violent les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, que ce soit en Irak, en Syrie ou en Libye, a déclaré Ahmed Hafez, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, dans un communiqué.
Il s'est dit surpris que l'administration turque « risque le sort du peuple turc » en intervenant et en s'impliquant dans les crises des pays arabes pour les exacerber et les compliquer davantage.
Jeudi, le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi a promis que son pays ne resterait pas inactif face à toute menace directe à la sécurité de l'Egypte et de la Libye.
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M. Al-Sissi a fait ces remarques lors de sa rencontre au Caire avec les chefs tribaux libyens alliés à l'Armée nationale libyenne (LNA) basée dans l'est du pays et dirigée par Khalifa Haftar.
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La Libye est en proie à une guerre civile depuis 2011. La situation s'est aggravée en 2014, divisant le pouvoir entre deux rivaux et leurs forces belligérantes respectives, à savoir le gouvernement d'union nationale basé à Tripoli, soutenu par les Nations Unies, et la LNA dirigée par M. Haftar, basée dans l'est du pays.