Ce samedi 20 septembre 2020, la police kenyane a arrêté 12 ressortissants somaliens, sans papiers d'identité valables.
Le commandant de la police divisionnaire de Garissa, Joseph Muriuki, a déclaré que les suspects étaient transportés dans un véhicule du gouvernement du comté de Garissa, mais qu'ils avaient des plaques d'immatriculation du gouvernement kenyan.
M. Muriuki a déclaré que les suspects avaient été arrêtés au pont Garissa-Tana par des policiers qui exigeaient de voir des permis de travail valides.
« Les étrangers à bord, âgés de 15 à 35 ans, étaient tous des hommes et nous cherchions également à savoir qui d'autre aurait pu les aider à se déplacer vers Garissa et au-delà », a déclaré M. Muriuki aux journalistes à Garissa.
Il a dit que les enquêtes préliminaires de la police ont depuis établi que les étrangers qui venaient de Mogadiscio en Somalie étaient en route pour Nairobi, mais que leur mission n'a pas été immédiatement établie.
Le commandant de la police a déclaré que le chauffeur et les étrangers seraient traduits en justice lundi.
M. Muriuki a déclaré que des enquêtes ont été lancées pour établir qui était derrière le trafic d'êtres humains.
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Les autorités kenyanes ont intensifié la répression en cours contre les travailleurs migrants sans papiers qui ont vu leurs maisons perquisitionnées et des centaines de migrants, réfugiés et demandeurs d'asile arrêtés, dans tout le pays.
