Abidjan, 18 juin 2020 – Un diplomate africain auprès des Nations Unies estime que l'abolition de l'esclavage devrait mettre un terme à la discrimination, à la stigmatisation, à l'exploitation et à la violence mortelle contre les personnes de descendance africaine.
Lors d'un débat général du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie, l'ambassadeur Refiloe Litjobo a souligné, mardi au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, que “le racisme est présent dans des institutions et le système des Etats”, ajoutant qu'il se manifeste “par des brutalités policières et le recours à un usage excessif de la force”.
Il a recommandé le démantèlement des structures d'oppression raciale construites depuis des siècles, tout en s'inquiétant de la montée du racisme.
Refiloe Litjobo intervenait entant que président-rapporteur du groupe de travail intergouvernemental sur l'application effective de la Déclaration et du Programme d'action de Durban qui a, à cette occasion, rendu hommage à la mémoire de George Floyd et aux autres membres de minorités dont les droits ont été bafoués par les personnes chargées de les défendre.
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