La CDRP, la plate-forme de l'opposition ivoirienne, a appelé le vendredi 27 décembre 2019 à la libération immédiate des pro-Soro arrêtés.
« Nous exigeons la libération immédiate de toutes les personnalités politiques et les militants arrêtés, et le retour sans conditions de toutes celles qui sont contraintes en exil», a déclaré Ouattara Gnonzié.
Les présidents de la CDRP ont affirmé leur soutien à Guillaume Soro parce qu'ils disent militer avec lui pour qu'il y ait un État de Droit en Côte d'Ivoire. « Nous dénonçons les actes entrepris contre lui, sans être totalement justifiés par le Procureur de la République », ont-ils réagi.
« Nous dénonçons les actes entrepris contre lui, sans être totalement justifiés par le Procureur de la République »
A en croire les représentants CDRP, « le seul prétexte des accusations graves (détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux, d'attentat à l'autorité de l'Etat et à l'intégrité du territoire national) portées contre Soro, c'est sa candidature déclarée à la présidentielle de 2020. Le Gouvernement veut étouffer les partis politiques et des candidats ».
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Eu égard à l'aveu de Soro de déstabilisation en 2002 au compte d'Alassane Ouattara, la CDRP reste catégorique : « c'est une révélation de plus, il y a quelques années un chef rebelle l'avait affirmé, le procureur doit jouer son rôle ».
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Ils ont été inculpés et mis sous mandat de dépôt pour trouble à l'ordre public, diffusion de nouvelle fausse et atteinte à l'autorité de l'Etat. Pour M. Ouattara Gnonzié c'est « un prétexte de faux délits pour étouffer les partis politiques pour que plus personne ne s'exprime ».