La grève des enseignants se durcit à Bouaké, Boundiali, Ferké : Les élèves dans les rues

Grève des élèves à Bouaké

Les élèves du secondaire public et privés de , , , à l'instar de plusieurs autres de leurs camarades du territoire national, ont été encore renvoyés chez eux à la maison ce lundi 4 février 2019. Et pour cause la grève enseignants du secondaire public entamée le mardi 22 janvier 2019.

Les élèves des établissements du secondaire privé de plusieurs villes de Côte d'Ivoire ont été empêchés de faire cours par ceux des établissements publics ce matin. Notamment à Bouaké, à Boundiali, à Ferkéssédougou et dans plusieurs autres villes du pays.

Interrogé, un élève de terminale du lycée moderne de Boundiali affirme ceci, « nos professeurs font la grève depuis pratiquement deux semaines. Ce qui est révoltant est que les mêmes qui prétendent faire la grève vont dispenser les cours dans les établissements privés ». « Alors nous avons décidé de stopper leurs'' gombos » », a-t-il lancé et de conclure, » donc pour cela, les élèves du public se sont armés de gourdins et de cailloux tôt ce matin pour déloger leurs camarades des établissements privés ».

« cette revendication n'est dirigée contre personne. Nous avons du mal à nous loger à cause du prix élevé des loyers. C'est pourquoi nous exigeons à l'Etat une revalorisation de notre situation »

Dans le Centre ivoirien, à Bouaké, du collège Jean Jacques Rousseau en passant par le Collège Saint Jacques, les salles de classes des établissements privés et publics sont restées hermétiquement fermées ce lundi, parce que les élèves ont été priés de rentrer chez eux. En effet, les enseignants du secondaire public ont entamé le mardi 22 janvier dernier, une grève pour la résolution des différents points de revendications.

A lire aussi : Côte d'Ivoire : Grève illimitée à partir de lundi, des enseignants du primaire et du secondaire

Ceux-ci portent sur la revalorisation des indemnités de logement, la suppression des cours de mercredi, le relèvement au double de toutes les primes de correction, la suppression de l'emploi d'instituteurs adjoints (IA) et le reversement des 500.000 FCFA des ex-contractuels. A en croire les responsables syndicaux, « cette revendication n'est dirigée contre personne. Nous avons du mal à nous loger à cause du prix élevé des loyers. C'est pourquoi nous exigeons à l'Etat une revalorisation de notre situation ».

Notons que cette grève est l'œuvre de la Coalition du secteur Education-Formation (COSEF) qui regroupe huit syndicats notamment le CNES Côte d'Ivoire, le CONETFPCI, le SYRES-Côte d'ivoire, le RJCI, la CESCI etc.

Karina Fofana

Written by Karina Fofana

Intimidation et menace sur la liberté d’expression : Une activiste de la société civile, convoquée pour la 2è fois par les RG

Sita Coulibaly répond à Mariame Traoré : « Je suis au PDCI depuis 1976, je ne réponds pas aux déclarations de bas étage »