Ibrahima Kassory Fofana, Premier ministre guinéen, a présidé vendredi 19 juillet 2019 la cérémonie de signature de la charte nationale PME en Guinée.
A l'image de plusieurs pays de la sous-région comme le Togo, le Sénégal, le Burkina-Faso, la signature d'une telle charte des PME s'inscrit dans la logique gouvernementale visant à faire la promotion et favoriser le développement du secteur privé à travers les PME enregistrées dans le pays.
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Selon le Premier ministre, la charte nationale des PME vise à doter celles-ci d'un environnement favorable à leur expansion et mieux prendre en compte leurs spécificités et leur vulnérabilité, en leur concédant des avantages particuliers.
De plus, la charte cherche à promouvoir une dynamique « qualité » des PME et à mettre en place des politiques de formation et de gestion des ressources humaines qui sont de nature à favoriser et encourager la créativité et l'innovation, tout en facilitant la promotion et le renforcement de leur compétitivité par un accompagnement et un suivi adéquats.
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Le gouvernement a sollicité et obtenu de la Banque mondiale (BM) un financement de 30 millions de dollars, destiné au développement d'un écosystème de soutien aux PME à travers l'opérationnalisation des centres d'appui aux PME de la capitale Conakry, a affirmé Ibrahima Kassory Fofana.
« Aujourd'hui, le secteur des PME constitue un enjeu majeur en Guinée comme dans les autres pays africains, en raison de sa contribution significative à la création de richesse et d'emplois », a souligné le Premier ministre, avant d'ajouter que « la croissance économique inclusive et durable que son pays ambitionne doit s'appuyer sur le développement des petites et moyennes entreprises ».
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Grace aux multiples réformes engagées depuis 2010 par le gouvernement guinéen, le pays a vu la création entre 2014 et 2019 de plus de 38.000 entreprises qui ont conduit à la création de 114.000 emplois directs ou indirects, selon les données du ministère des investissements et du partenariat public privé.