ACTUALITES BEYROUTH, 17 décembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe (AL), Hossam Zaki, a déclaré jeudi que l’AL est prête à aider le Liban si le pays demande un soutien arabe pour résoudre ses multiples crises.
M. Zaki a assuré que la Ligue arabe suit l’évolution de la situation au Liban, mais que certaines responsabilités doivent être assumées par les dirigeants et les hommes politiques libanais, a rapporté la présidence libanaise dans un communiqué.
« La Ligue arabe sera une partie utile ; si les Libanais sont prêts à s’aider eux-mêmes, alors les Arabes seront prêts à les aider », a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec le président libanais Michel Aoun.
M. Zaki a ajouté que « lorsque les hommes politiques libanais se seront mis d’accord sur une façon de sortir de cette crise, cela enverra un signal clair aux Arabes ou aux pays étrangers sur la réelle volonté des Libanais de sortir de la crise, ce qui permettra d’adopter une approche plus sérieuse dans le traitement de la situation au Liban ».
Pour sa part, M. Aoun a souligné la responsabilité des pays arabes pour aider le Liban à surmonter ses difficultés, car il a beaucoup enduré pour le bien des causes arabes, principalement la question palestinienne.
M. Aoun a dit à M. Zaki que « le Liban attend une position arabe unifiée face aux difficultés économiques et sociales qui prévalent dans le pays, surtout après l’afflux de plus de 1,5 million de Syriens déplacés dans le pays ».
Il a déclaré que le nouveau gouvernement libanais mènera les réformes nécessaires parallèlement à la vérification financière judiciaire des comptes de la Banque centrale du Liban et de toutes les institutions et départements publics, qui est une étape fondamentale pour lutter contre la corruption et prévenir la répétition des erreurs dans le pays.
M. Aoun a désigné le Premier ministre Saad Hariri le 22 octobre pour former un nouveau gouvernement, mais M. Hariri n’a pas pu le faire en raison de profondes dissensions entre les différentes forces politiques sur la répartition des sièges au sein du cabinet. Fin
