Séguéla, 27 juin – Le Centre interarmées de formation initiale militaire (CIFIM) de Séguéla va disposer d'une clôture à base de plants de teck pour matérialiser ses limites, a relevé l'AIP à l'issue d'une opération de lancement de planting qui a eu lieu samedi.
Pour le lancement de ce planting dont l'idée a été émise par le général de brigade commandant les écoles et centres de formation de la gendarmerie nationale en tournée à Séguéla en février 2020, ce sont 1 000 plants, sur les 3 600 nécessaires à la confection de la clôture, qui ont été mis en terre.
« Les militaires du CIFIM, en symbiose avec leurs frères d'armes de Séguéla et leurs hôtes de Fizanigoro, participent ainsi au renforcement de la biodiversité, capitale en ces temps de changement climatique », a déclaré le commandant en second de l'école de formation militaire, le commandant Konaté N'Golo, avant que le commandant-école, le lieutenant-colonel Nebout Antoine, ne lance le début de l'opération, accompagné, entre autres, des commandants de l'escadron 5/4 et de la compagnie de gendarmerie, Koyé Olivier et Boiré Lassina.
D'une superficie de 101 hectares dont 40 hectares pour le champ de tir, le CIFIM de Séguéla est implanté sur les terres du village de Fizanigoro, dans la commune de Séguéla, note-t-on.
« Les arbres nous donnent l'oxygène gratuitement et ils permettent de réguler les phénomènes climatiques. C'est donc dire que les arbres sont la vie. (…) Par cette action, vous ajoutez vos plants à l'édification du couvert forestier ivoirien que nous voulons régénérer à au moins 20% », s'est, pour sa part, exprimé le chef du cantonnement des Eaux et forêts, le capitane Koné Kounatchoho Arthur, représentant le directeur régional des Eaux et forêts, le colonel Katchia Hubert.
Le CIFIM, crée en 2013 sur les bases du camp militaire de Séguéla qui existait depuis 1963, a pour mission de former les nouvelles recrues et de les mettre à la disposition des différentes composantes de l'armée ivoirienne, rappelle-t-on.
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