Procès : le juge rejette à nouveau la demande de mise en liberté provisoire des pro-Soro

Le tribunal a rejeté à nouveau le 2 juin 2021, la demande de mise en liberté provisoire, réitérée par la défense de Soro et ses proches.

A l'entame du procès, les avocats de la défense ont soulevé la question de l'arrêt de la Cour Africaine des droits de l'Homme et des peuples, qui demande à l'autorité judiciaire de surseoir aux différents mandats de dépôt.  

Le président du tribunal criminel, le juge Charles Biny, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par le Conseil de M. Soro et ses proches. 

Lors de la première journée de l'audience, il avait rejeté  l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

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La défense avait notamment sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples  datant d'avril 2020.

Des personnes ont été entendues par le tribunal. Le sergent chef a dit qu'il a « mis seulement les armes dans le véhicule (et est) sorti à pied dans la cour ». 

« Je ne me rappelle pas du nombre d'armes, et je ne sais pas si c'est à Assinie qu'ils ont jeté les armes », a-t-il ajouté à la barre.

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Quant à Souleymane Bamba, il a laissé entendre que « le commandant Kassé Jean-Baptiste a donné l'ordre de jeter dans la lagune, près de la résidence de Soro, et j'ai jeté neuf kalachnikovs ».   

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s'est ouvert devant une salle comble du tribunal criminel d'Abidjan. Les accusés de ce procès sont , ex-président de l'Assemblée nationale ivoirienne, , Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane. 

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, , , , , , , , Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, , , , et .

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M. Soro, l'ancien patron de l'hémicycle ivoirien et d'autres accusés absents à ce procès, dont l'ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Written by Hind Talha

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