ACTUALITES MOGADISCIO, 19 février 2021 (Yeclo avec Xinhua) — Le Premier ministre somalien Mohamed Hussein Roble a condamné vendredi les affrontements antigouvernementaux à Mogadiscio, qui ont perturbé les activités commerciales dans la capitale du pays.
Il a averti que son administration ne tolérerait pas de manifestations armées quelques heures après de violents affrontements entre les forces de sécurité gouvernementales et les fidèles des candidats à la présidence de l’opposition dans le centre de Mogadiscio.
« Je ne suis pas candidat aux prochains scrutins, mais il est de mon devoir de veiller à ce que des élections libres et justes aient lieu dans les délais », a déclaré M. Roble dans un communiqué publié à Mogadiscio, tout en qualifiant les incidents de tentatives malheureuses et critiquées de l’opposition de perturber le développement et les progrès économiques réalisés dans le pays par son gouvernement.
« Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé hier soir (jeudi) et ce matin à Mogadiscio. Nous avons fait de notre mieux pour l’éviter », a-t-il ajouté.
Les propos du Premier ministre ont été tenus après que des coups de feu et des tirs de mortier ont éclaté à Mogadiscio vendredi au milieu d’un confinement imposé par le gouvernement alors que les candidats à la présidentielle de l’opposition organisaient un rassemblement pour contraindre le président Mohamed Farmajo à convoquer des élections.
Le chef de l’Etat somalien, dont le mandat a pris fin le 8 février et qui cherche à se faire réélire pour quatre ans, n’a pas été en mesure de parvenir à un accord avec cinq Etats membres fédéraux sur le processus électoral.
M. Roble a affirmé que son gouvernement était déterminé à organiser des élections libres, justes et crédibles dans un proche avenir et a exhorté l’opposition à cesser de manifester à nouveau à Mogadiscio, soulignant que les manifestations pacifiques sont un droit constitutionnel, mais que les manifestations armées ne le sont pas, et appelant les Somaliens à suivre la voie de la paix et du dialogue pour aplanir leurs différences.
Le mandat actuel du Parlement a pris fin, et les élections présidentielle et législatives devaient se tenir entre décembre 2020 et février 2021. Fin
