Condamné à 5 années de prison, Jacques Mangoua, vice-président du PDCI, ne bénéficiera pas d'une mise en liberté provisoire.
L'ouverture du procès en appel du président du conseil régional de Gbêkê, Jacques Mangoua, ce mardi 28 janvier 2020, a consisté en une demande de liberté provisoire formulée par le collège d'avocats du vice-président du PDCI-RDA.
Une demande que la cour d'appel a rejetée . « L'argument de la cour, c'est que le procès va revenir bientôt pour être statué sur le fond. Et donc qu'il convient de le maintenir en détention pour deux choses. Pour qu'il ne s'échappe pas de la Côte d'Ivoire. Ensuite, qu'il évite la subordination éventuelle de témoins, la déperdition de preuves », a indiqué Maitre Adjé Luc, évoquant les arguments des juges.
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Pour rappel, Jacques Mangoua a été condamné à 5 années de prison pour détention illégal de « 991 munitions d'armes de guerre, 49 munitions de fusil calibre 12 et 40 machettes » qui ont été découverts par un gardien dans la résidence qu'il possède à N'Guessankro, son village natal dans le département de Béoumi.