Ce vendredi 13 novembre 2020, l'opposition se réunit, deux jours après la rencontre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.
Suite à cette première prise de contact entre Bédié de l'Opposition et Ouattara du Pouvoir, les opposants doivent maintenant déterminer la marche à suivre pour la suite des événements. Ils posent déjà des conditions avant tout dialogue avec le pouvoir
Tous les partis d'opposition se retrouvent sur un point : ils se félicitent de cette première entame de dialogue entre leur chef de file Henri Konan Bédié et le président Alassane Ouattara. Un dialogue qu'ils ont toujours appelé de leurs voeux, tiennent-ils à préciser.
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La rencontre d'aujourd'hui doit permettre d'accorder leurs violons sur les négociations à venir avec le pouvoir. Mais si le chef de l'État affirmait mercredi que la confiance était rétablie après ses échanges avec le chef du PDCI, certains de ses adversaires partagent le sentiment inverse, comme Affoussiata Bamba-Lamine, conseillère de Guillaume Soro, et Blé Guirao Jean Débadéa, secrétaire général de l'UDPCI, la formation politique d'Albert Mabri Toikeusse, toujours recherché par les autorités.
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C'est donc logiquement qu'ils exigent la présence d'un médiateur de consensus, comprendre non ivoirien, et non issu de la Cédéao, dont certains membres « ne jouent pas franc jeu », affirme l'UDPCI… LIRE LA SUITE