La troisième édition du concept « Mois d’octobre, mois du consommer local » a été officiellement lancée, le jeudi 13 octobre 2022.
Organisé par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, à travers le Conseil national de Lutte contre la Vie chère (CNLVC), « Mois d’octobre, mois du consommer local » est apprécié par des acteurs du secteur.
Léa Gao Koné, promotrice du manioc et ses dérivés, notamment l’attiéké, appelle les Ivoiriens à consommer Ivoirien.
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« Depuis l’enfance, nous consommons l’attiéké. Et pour permettre au monde entier de pouvoir consommer l’attiéké, nous avons pensé à produire l’attiéké sous forme d’attiéké séché ou déshydraté. Cet attiéké que nous produisons, séché ou déshydraté, peut être conservé pendant près de deux ans à température ambiante. Il est emballé de sorte à faciliter son transport partout dans le monde. Dans le cadre de la promotion du consommer local, nous invitons toute la population de Côte d’Ivoire à consommer l’attiéké déshydraté produit par notre coopérative ‘’Working women’’ », a souhaité Léa Gao Koné.
Noëlle Allégra est la responsable de Yofê Group spécialisé dans la transformation du safou (appelé » prune »).
« Le safou a beaucoup de vertus. Nous l’avons transformé en plusieurs dérivés, notamment en assaisonnement, en liqueur, en lait corporel, en savon, en shampooing, etc. Nous produisons également le ‘’riz violet’’ que nous conseillons fortement, surtout aux diabétiques. Les non-diabétiques peuvent le consommer également. Il est produit ici en Côte d’Ivoire et il est très naturel avec de nombreuses propriétés », a-t-elle expliqué.
Ebrin Yao Rémi, président de la Plateforme pour l’Engagement citoyen de Côte d’Ivoire dénommée (PEC-CI) regroupant 35 organisations de la société civile ivoirienne, salue l’opportunité.
« Nous nous réjouissons qu’au vu des différentes actions menées par le gouvernement, aujourd’hui nos produits locaux sont consommés. Les Ivoiriens ont commencé à prendre conscience que personne d’autre ne viendra consommer nos produits. C’est pourquoi, nous, en tant qu’acteurs de la société civile ivoirienne, nous félicitons cette initiative. Nous encourageons tous les acteurs et nous nous engageons à porter le message auprès de nos populations. », s’est-il félicité.
Et d’ajouter : « Nous disons qu’il faut, chaque mois s’il le faut, renouveler ce type d’actions pour amener nos concitoyens à comprendre que l’Ivoirien ne sera libre que quand il comprendra le sens du consommer local. Que ce que nos populations produisent localement soient consommés localement. Désormais, tout Ivoirien, quels que soient son milieu et son niveau de vie, doit comprendre que le mieux à faire, c’est de consommer ce que l’Ivoirien a sous la main ».
