Non-respect des prix plafonnés à Port-Bouët : la chasse aux commerçants « véreux » lancée, saisie de produits

La Brigade de Contrôle Rapide (BCR) a procédé, ce 31 janvier 2023 à une saisie de produits pour non respect des prix plafonnés à Port-Bouët.

«Nous sommes venus sur dénonciation. Depuis un bon moment nous recevons des coups de fils et des alertes nous faisant cas du non respect des prix plafonnés par le ministère du commerce et de l'industrie au niveau du quartier Gonzaville dans la commune de Port-Bouët. Donc nous sommes venus sur le terrain pour constater et vérifier les faits qui nous sont rapportés », a expliqué le commandant Koffi lors de l'opération.

Selon l'agent du ministère du commerce plusieurs grossistes comme détaillants ne respectent pas les prix plafonnés ou n'affichent pas les prix sous chaque produit.

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L'opération nationale d'affichage dans les boutiques et supérettes des prix plafonnés de certains produits de grande consommation a été officiellement lancée par la Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), Dr , le mercredi 14 décembre 2022 à Abidjan-Yopougon.

Les produits concernés sont la tomate concentrée, le riz, le sucre, la viande de bœuf, le lait en poudre, les pâtes alimentaires et l'huile de table dont les prix ont été plafonnés sur la période du 16 novembre 2022 au 15 février 2023.

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Elle a appelé les populations à la vigilance et à dénoncer tous les boutiquiers contrevenants à ces dispositions. « En cas de constatation de non-respect des prix plafonnés, les consommateurs peuvent appeler au 1343, un numéro vert anonyme, afin que les contrôleurs de la (BCR) se déploient sur le lieu où est constatée l'infraction et délivrent des contraventions. Car le consommateur ne doit pas payer le prix cher », a exhorté la Secrétaire exécutive du CNLVC.

Elle a rappelé que les contrevenants s'exposent à trois types de sanctions, mais qui sont cumulatives. Il s'agit de sanction pécuniaire pouvant aller de 50 000 FCFA à 100 millions de FCFA en fonction de la gravité de la situation, de sanction administrative pouvant aller jusqu'à la fermeture de la boutique pendant quarante-huit heures, voire plus et de sanction judiciaire pouvant aller jusqu'à une peine d'emprisonnement.

Written by Mohammed Ouattara

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