Orpaillage clandestin à Tiémélékro, Côte d’Ivoire: le PCA d’une société condamné à 2 ans de prison ferme

Un homme incarcéré en prison
Un homme incarcéré en prison

La Cour d'appel de Bouaké a condamné le 16 mai 2023, la SOCOMIP-CI et son PCA, Bilé Bilé à payer respectivement 50 millions de FCFA et à purger deux ans d'emprisonnement ferme, pour orpaillage clandestin à Tiémélékro.

Cette décision de l'instance judiciaire de second degré vient confirmer le verdict prononcé par la section du tribunal de . Le 18 mai 2022, en son audience publique, le tribunal de Dimbokro condamne la et Bilé Bilé à payer respectivement 50 millions de FCFA et à purger deux ans d'emprisonnement ferme.

A l'annonce du verdict, les prévenus ont interjeté appel de ce jugement correctionnel contradictoire devant la Cour d'appel de . Vidant son délibéré dans le cadre de cette affaire, ladite Cour, a, en son audience publique ordinaire du mardi 16 mai 2023, débouté la SOCOMIP-CI et son PCA. Elle a donc confirmé la condamnation prononcée en première instance. Elle déclare ainsi les prévenus, la SOCOMIP-CI et BILE Bilé, mal fondés, les déboute et les condamne aux dépens.

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Cette confirmation des charges retenues contre la SOCOMIP-CI et son PCA constitue un véritable soulagement pour les populations d'Amoikro qui ont dénoncé les faits aux autorités compétentes. Elle prouve également la volonté du gouvernement d'extirper définitivement le phénomène de l'orpaillage illégal de la Côte d'Ivoire, a commenté un habitant de la localité.

Les élus, cadres et les populations ont félicité les autorités judiciaires pour cette fermeté. Ils souhaitent qu'un mandat de dépôt soit émis à l'encontre du prévenu pour mettre fin aux menaces, harcèlement et intimidations qu'ils profèrent à l'encontre des acteurs clés de sa dénonciation. « Cela contribuerait à les rassurer quant à leur sécurité et renforcerait leur collaboration avec les autorités compétentes », ont-ils déclaré.

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Ils ont également félicité le sous-préfet N'zi Donatien pour toutes les actions menées localement pour mettre fin à ce phénomène.

A ce jour, la sous-préfecture de reste l'une des rares localités dans le Moronou où il n'existe aucun site d'. Ce statut qui est le fruit de la bonne collaboration entre les populations et les autorités compétentes dans le cadre de cette lutte, fait-on savoir.

Written by Mohammed Ouattara

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