Les dockers du port autonome de San-Pedro ont observé un arrêt de travail revendiquant de meilleures conditions de travail.
Cet arrêt de travail a été déclenché, suite à des anomalies constatées sur leurs bulletins de paie de la quinzaine relatives à une baisse du tarif du taux horaire, contrairement à des informations reçues du secrétaire général de la fédération nationale des dockers de Côte d'Ivoire (FENAD-CI).
Les dockers revendiquent l'application du nouveau décret les concernant et demandent à avoir de plus amples informations sur les taux horaires. Ils réclament la tenue de l'élection des délégués du personnel. Selon eux, il n'y pas eu d'élection de délégué depuis 13.
Le directeur de la Société des Entreprises de Manutentions des Ports Autonomes (SAMPA), Coulibaly Inza, a indiqué qu'il s'agit de quelques erreurs informatiques sur certains bulletins dues aux paramétrages qui ne sont pas bien intégrés.
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«Nous sommes passés à un nouveau système et il y a eu des bugs au niveau du système informatique à Abidjan et San Pedro. Il est en train de s'adapter» a-t-il expliqué.
Après des réunions d'urgence d'échange avec la direction, les grévistes ont repris le travail dans la journée de samedi.
Le Conseil des ministres du 30 janvier 2019 a adopté un décret portant statut particulier des dockers de Côte d'Ivoire. Pris en application de la loi du 30 juin 2017 portant code maritime, ce décret vise à améliorer les conditions de vie et de travail des dockers.
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Il redéfinit, conformément aux standards internationaux, les conditions d'accès à la profession de docker, les modalités d'embauche, de conclusion, d'exécution et de rupture des contrats de travail des dockers. En outre, il prévoit divers avantages sociaux au profit des dockers notamment, la formation professionnelle continue, une assurance santé ainsi qu'un fonds de solidarité.
