Si plusieurs personnes ont été relâchées après les arrestations du 3 novembre 2020, le sort d'autres personnalités CNT demeure incertain.
Tout a basculé mardi 3 novembre, dans l'après-midi. Après une conférence de presse au domicile d'Henri Konan Bédié (HKB), dans le quartier de Cocody, à Abidjan, plusieurs opérations de police et de gendarmerie ont visé les opposants qui, la veille, s'étaient déclarés favorables à l'instauration d'un « Conseil national de transition ».
Les forces de l'ordre ont d'abord extrait une vingtaine de personnes de la résidence de Bédié, dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Narcisse N'dri, le directeur de cabinet de l'ancien président, et plusieurs de ses neveux et nièces. Certains ont été emmenés à la préfecture de police, d'autres à la Direction de la surveillance du territoire (DST). Le personnel d'HKB a rapidement été relâché, d'autres ont dû attendre mercredi matin.
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Le sort de plusieurs autres personnalités demeure incertain. Djénébou Zongo, chargée de la communication de Bédié, et Jean-Claude N'Dri, son neveu chargé du protocole, ont également été entendus à la préfecture de police mercredi matin. « Quelques personnes qui étaient présentes chez Bédié doivent répondre de certains actes qu'ils ont posés dans le cadre du mot d'ordre de désobéissance civile », précise une source gouvernementale.
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L'ancien président de 86 ans n'a pas été inquiété pour sa part, et il est resté chez lui avec son épouse. Depuis mardi après-midi, sa résidence est cernée par la police. « Il est harcelé par le pouvoir, affirme l'un de ses proches. Mais il ne faiblira pas devant l'arbitraire. »… LIRE LA SUITE SUR JEUNE AFRIQUE.