Dans une interview dans le journal, Le Patriote, Cissé Bacongo du RHDP est revenu sur le retrait du nom de Gbagbo de la liste électorale.
« Le président Laurent Gbagbo a perdu ses droits civiques suite à sa condamnation à 20 ans d’emprisonnement en Côte d’Ivoire, pas à la Haye, parce qu’on nous ressasse sa libération par le tribunal pénal international. Il se trouve qu’il a été condamné en Côte d’Ivoire. Sur cette base, il ne peut pas figurer sur la liste électorale. Cela s’apprend en 1ere et 2eme années en faculté de droit. Qu’ils disent qu’ils ont formulé une demande d’amnistie. Cela peut leur être concédés. Avoir formulé une demande d’amnistie, et avoir bénéficié de l’amnistie, ce sont deux choses différentes. Ils ont demandé une loi d’amnistie comme ont pu en bénéficier Koné Katinan et autres. En ce qui concerne le Président Laurent Gbagbo, il n’a jamais bénéficié de l’amnistie. Sur cette base, il ne peut pas figurer sur la liste électorale. » a déclaré Cissé Bacongo.
Par ailleurs, la CEI a fait remarquer que les autorités compétentes ont déclaré 11.000 personnes déchues de leurs droits civils et civiques. Sur ces 11.000 individus, il y a 517 personnes sorties du listing électoral « depuis 2020 dont 133 nouveaux déchues (récemment) de leurs droits civils et civiques ».
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Depuis 2020, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, chef du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (P¨PA-CI) est déchu de ses droits civils et civiques à la suite d’une condamnation dans l’affaire de « braquage de la BCEAO » lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Le collège électoral en Côte d’Ivoire est convoqué pour le 2 septembre 2023 en vue des élections municipales et et régionales. Les partis ont 10 jours, du 1er au 10 juin 2023, pour scruter la liste électorale et saisir la CEI pour toute réclamation et tout contentieux.