Retrait de l’AFDCI et LMP de la CEI : « le piège est en train de se refermer sur Ouattara »

À un mois de la présidentielle, la fronde de l'opposition en ordre de bataille contre Ouattara après le retrait de l'AFDCI et LMP de la CEI.

Le navire du régime prend eau de toutes parts alors que Ouattara se montre inflexible. Il jure que la se tiendra le 31 octobre 2020. Envers et contre tous. Pourtant, au milieu du branle-bas, les pièces du puzzle se mettent en place et le piège est en train de se refermer, subrepticement, sur le régime.

La fronde de l'opposition en ordre de bataille est en marche. L'AFDCI et , deux coalitions ont retiré tous leurs représentants des 558 () de la . Leurs deux représentants, Alain Dogou et Daudet Yapo, ont suspendu leur participation à la commission centrale.

Non seulement, après le boycott total du , la CEI devient monocolore et va se trouver paralysée dans son fonctionnement, mais le désaveu pourrait avoir un effet domino dans la société civile dont des membres sont annoncés sur le départ.

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Circonstance aggravante, la communauté internationale est sur le pied de guerre. Ne sacrifiant pas au fétichisme des dates électorales, elle fait campagne pour une « présidentielle inclusive, transparente, équitable et pacifique » à une date ultérieure, qui suppose une transition politique.

Et elle se donne les moyens de faire plier l'é au souverainiste Ouattara : les financements du et de l' notamment au budget électoral sont menacés de gel et pis, les sanctions ciblées (gel des avoirs, interdiction de voyage, etc) contre les obstacles au processus démocratique sont sous le coude.

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C'est ainsi la panique à bord malgré des apparences trompeuses. Signe de l'agitation, a changé de statut pour devenir Mme Bons offices. C'est elle que Ouattara a dépêchée en catastrophe auprès des autorités françaises pour colmater les brèches.

Car le chouchou, sous les tirs groupés et en voie d'être un paria, cherche des bouées de sauvetage. En espérant qu'il n'est pas déjà trop tard.

Written by Ferro Bally

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