Revue de la presse sénégalaise du 30 mai 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce samedi.
LE SOLEIL
Plus de deux semaines après avoir assoupli les mesures découlant de l'état d'urgence afin de lutter contre le COVID-19, le Chef de l'Etat sénégalais Macky Sall a décidé de sa prolongation, pour la deuxième fois, pour une durée d'un mois. L'état d'urgence a été décrété pour la première fois le 23 mars. Par la suite, le président sénégalais l'a prolongé d'un mois. Le président Sall avait justifié la mesure instituant l'état d'urgence assorti d'une couvre-feu par la vitesse de progression de la maladie qui impose de relever le niveau de riposte. Jusqu'à la journée du vendredi, le Sénégal dénombraot 3.429 cas de COVID-19 dont 1.738 guéris, 42 décès et 1.649 sous traitement.
L'OBSERVATEUR
Les cas importés refont surface. Vendredi, deux contaminations se sont ajoutées à la liste des personnes qui ont introduit la maladie au Sénégal après avoir été infectés hors du territoire national. De 89, le nombre est passé à 91. Le Sénégal a aussi enregistré le vendredi son 42ème décès lié à la maladie à Coronavirus. Le nouveau coronavirus a infecté le même jour 81 personnes supplémentaires. En plus de deux cas importés, 66 des patients sont des contacts suivis par les services du ministère de la santé. Les 13 cas sont issus de la transmission communautaire. 52 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris et 20 cas graves sont prises en charge dans les services de réanimation. A la date du 29 mai, 3.429 cas ont été déclarés positifs, dont 317 cas communautaires, 91 cas importés et 3.021 cas contacts. Depuis le début de la pandémie le 2 mars, 1.738 patients ont été déclarés guéris, 42 personnes sont mortes à cause du virus, 1.649 malades sous traitement.
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LE QUOTIDIEN
Depuis trois mois, le système de santé du Sénégal a été presqu'exclusivement orienté vers la prise en charge des malades du COVID-19. Même si des centres de traitement extrahospitaliers ont été érigés en urgence face à la saturation des structures de santé. A cause des mesures restrictives toujours en cours dans le domaine des transports et la peur de l'hôpital, certains souffrent dans les huis clos de leur domicile en étant dans l'incapacité d'honorer leur rendez-vous médical. Une situation jugée très grave par les autorités sanitaires. Selon eux, il y a des risques énormes de complications qui pointent à l'horizon.
