Transition au Mali : Louise Mushikiwabo demande la libération des autorités


La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, demande la libération immédiate du président de la transition au Mali.

Louise Mushikiwabo a exprimé sa vive préoccupation suite à l’arrestation par des militaires du président de la transition, Bah N’Daw, de son Premier ministre, Moctar Ouane et de certains de leurs collaborateurs, lundi à Bamako.

Se joignant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et à l’Union Africaine (UA), ainsi qu’aux autres partenaires internationaux du Groupe de soutien à la transition au Mali, la Secrétaire générale de la Francophonie condamne sans réserve cet acte d’une extrême gravité et exige des éléments militaires concernés la libération immédiate et sans conditions des autorités légitimes de la transition.

Louise Mushikiwabo réaffirme son plein soutien aux autorités de transition et demande le strict respect du cadre et des modalités négociées et reconnues pour la conduite de ce processus, dans le respect du calendrier établi. Elle en appelle au sens des responsabilités et à la préservation de l’intérêt supérieur du Mali.

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L’OIF mobilisée depuis plusieurs mois aux côtés des partenaires internationaux en vue du retour effectif d’un ordre constitutionnel et démocratique au Mali, apporte son soutien aux efforts conduits pour garantir la reprise du processus de transition. La Secrétaire générale de la Francophonie demande à son Envoyé spécial pour le Mali, Cheikh Tidiane Gadio, de continuer à suivre de près l’évolution de la situation.

L’OIF compte 88 États et gouvernements.

Written by Léo Gustave

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