En Tunisie, 350 directeurs d'écoles primaires ont été limogés à la suite de la décision de leur syndicat sur la rétention des notes scolaires.
Le ministère a également annoncé sa décision de retenir un mois de salaire de 17.000 enseignants ayant refusé de remettre les notes aux administrations de leurs établissements respectifs.
Dans un commentaire au sujet, le ministre de l'Education, Mohamed Ali Boughdiri, a qualifié ce qui se passe (faisant allusion à la rétention des notes), de « scandale ».
Pour sa part, dans une déclaration à la radio privée Mosaïque, le secrétaire général adjoint de la Fédération de l'enseignement de base, Ikbel Azzabi, a confirmé que plus de 70% des directeurs d'écoles avaient déjà déposé leur démission.
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A noter que le Syndicat de l'éducation avait décidé de suspendre la remise des notes d'examens et des évaluations finales pour les élèves pour le premier semestre de l'année scolaire en cours, dans une atmosphère de pression avec le gouvernement autour de bon nombre de revendications, dont une augmentation des salaires, ce qui a provoqué des protestations des parents d'élèves qui sont de plus en plus inquiets quant au sort de l'année scolaire, voire même de l'avenir de leurs enfants.
